L’artiste peintre qui souhaitera conserver un document numérisé de son œuvre soit parce qu’il veut la vendre ou s’en servir pour la communication d’une exposition.
Le particulier qui souhaite laisser une trace d’un bien qui lui appartient et qui peut se détériorer ou disparaître, soit pour son propre compte soit pour l’assurance.
L’Hôtel des ventes ou le commissaire-priseur qui a besoin de photographies de grande qualité afin de créer le catalogue d’exposition en vue d’une vente aux enchères.
Ici nous ne parlerons pas de la possibilité de scanner des documents à plat réservé souvent aux petits formats jusqu’au A4 (21x29,7cm).
La technique décrite ci-après pourra concerner aussi bien la peinture que la reproduction d’affiches, de photos, de lithographie de grand format.
On peut toujours essayer de le faire soi-même, toutefois il s’agit d’une vraie technique si l’on veut avoir au final un document digne d’un professionnel. Il y a plusieurs pièges à éviter.
- une mauvaise lumière est une lumière non adaptée qui détériore les couleurs (coup de flash direct, brillance ponctuelle et parasite, dégradé d’exposition)
- le non-respect des règles de parallélisme dû à l’angle de prise de vue qui déforme le tableau. Croire qu’un appareil compact et photographier à main levée fera l’affaire est une erreur.
La lumière, c’est respecter la chromie de l’œuvre de l’artiste :
En studio, on évite déjà toute lumière parasite.
Les flashs de studio (dont la balance des couleurs correspond à la lumière naturelle) nous permettent d’ajuster la bonne exposition sur l’ensemble du tableau. Il est essentiel que les 4 coins aient la même valeur d’exposition.
La charte de couleur que l’on photographie sur le bord du tableau permettra en post-production de retrouver la couleur d’origine du tableau. Attention toutefois car certains pigments utilisés par le peintre ne seront pas reproductibles par la chaîne de production photographique. Le pastel n’a pas le même rendu que la gouache.
L’utilisation d’un trépied stabilise l’appareil photographique et permet d’ajuster au moyen d’un niveau à bulle le parallélisme de l’image par rapport au tableau.
Il arrive parfois qu’une vitre fasse partie de l’encadrement et que je ne puisse l’enlever au risque de détériorer une partie de l’œuvre. Dans ce cas, il faudra prendre en compte l’effet réfléchissant de cette vitre. Je prendrai le soin d’envelopper le trépied d’un velours noir, d’utiliser le mode « retardateur » lors du déclenchement de la photo qui a également le mérite d’éviter tout tremblement.
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